Cela fait deux heures que ce titre est écrit et que je suis devant cette page blanche. Et je n'ai touijours pas écrit un mot. Pourtant je sais exactement ce que je veux dire et écrire. Je sais exactement ce que je veux faire passer comme message, mais je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à sortir ces mots. Je vais essayer, je ne promets rien.
Je n'écris pas à Vous. J'écris à Eux. Par courte lettre...

Mon Cher Guillaume,
J'ai voulu commencé par toi, car tu m'inquiètes vraiment en ce moment. Je crois que je ne t'ai jamais vraiment dit tout ce que je pensais, surtout en ce moment. Mais je ne pense pas que cette lettre est là pour cela. Ce que j'aimerais te dire, ne ce dit pas avec des mots, cela se vit. J'aimerais juste te dire que je ne pourrais jamais t'oublier. Parce que c'est toi. Pare que c'est Moi. Parce que ça reste Nous.
Je ne sais pas trop comment t'aider en ce moment, ni à répondre vraiment à tes attentes. Je suis peut-être froide comme tu le dis , ou loin de toi, mais je crois que c'est le sentiment qui ressort de moi en c'moment. Je ne suis pas là, je suis aux abonnés absents. Ce n'est pas que je t'oublie, c'est que je prends du recul par rapport à toute ma vie... J'ai peur, tu sais...
Je t'embrasse très fort et tu sais que j't'haisme.
Ta Française...

A toi, Lola.
Cela fait mal. Je ne sais pas vraiment si un jour je t'ai dis combien tu comptais pour moi, si je t'ai dis combien je souffrais depuis septembre, combien j'ai eu besoin de toi, et que tu n'étais pas là, comme happé par les autres, combien tu t'es éloignée de moi, combien tu as essayé d'effacer le passé et donc m'oublier. Je ne sais pas si je t'ai déjà parlé de ce sentiment d'abandon que j'ai au fond de moi depuis quelques mois. Si je t'ai dis, combien je me sentais en trop quand tu es avec les autres, ou combien je t'ennuyais quand tu étais seule. Je ne sais pas si tu as déjà vu mes yeux quand tu me faisais mal, je ne sais pas non plus si tu as déjà vu mes pleurs. Je ne sais rien, ou du moins, je ne sais plus parce que tu m'as perdu.
Tu m'as oublié.
Celle qui te regarde vivre et souffrir.

Ma toute petite Léà,
Ne pense pas que je sois dupe et que je n'ai pas vu comment tu allais mal. N'essaye pas de ta cacher derrière ta grand écharpe verte, je sais que tu souffres et que tu ne diras rien. Et moi, comme une vulgaire amie, je n'arrive absolument pas à trouver la clé de la solution au problème que tu me poses.
J'aimerais t'aider, mais je n'arrive pas à m'aider moi-même...
Love.
Ton amie d'enfance.

A tous ce lycée.
Laissez moi en paix. ( et pour une poignée : FUCK ! )
Une entité.

Merci Théo, Julie, Maxime, et les quelques autres ( très rare ) qui se soucient de moi. Merci, merci, merci, merci, et re-merci.
Votre amie.

Alex,
Tu resteras à jamais mon confident, ma petite lumière de joie et celui à qui je fais le plus confiance. Je suis fière de commence à te ressembler. Je resterais à jamais ta petite "Chaude Monteuse" ( ndrl : ma ville... Enfin vous pouvez pas comprendre... ) et je ne te remercierais jamais assez de supporter autant mes doutes, et de parler de mes démons avec toi. Tu es le plus beau cadeau d'amitié qu'on a pu me faire sur Internet. Cela fait trois ans que cela dure, et je compte que cela continue.
Je te loveuh graveuh de sa raceuh mon Alsaco pas fière de l'être... ;)
Ton double au féminin.
PS : Pervers !

Le Meilleur pour la fin...

Mon très tendre Monsieur Tatouage...
[ ... ] et euh... [ ... ]
Comme deux Anges au Matin.
Merci.
Ta déesse, maîtresse de ton Atlas...

Cela peut paraître ridicule comme article. Mais c'est le mien. Et puis je voulais finir par cela...

Ma très chère Marie...
Cela fait maintenant quelques mois que tu existes dans ma tête. Si tu savais comme je te remercie de prendre le relais de ma personne quand je suis trop mal. Comme je veux te remercier d'être le vecteur de ma peine et de ma souffrance. Je suis entièrement attachée à toi, je ne pourrais pas te quitter comme je l'ai fais avec mon ancien joueb. Tu m'as permis de rencontrer tellement de personnes sur Joueb, tu m'as permis de commencer ma thérapie. Je ne sais pas si je vais mieux. Tout ce que je sais c'est que écrire avec toi, me permets d'être moins seule. Je suis Marie. Je suis Toi. Et je peux te faire écrire ce que je veux, tout ce que je pense, sou couvert d'anonymat.
Tu sais, en ce moment, je sais que des personnes que je vois tous les jours et tu as le malheur ou la chance de ne pas apercevoir, nous lisent. Je ne sais pas trop quoi leur dire. A ton avis, est ce que le fait que mon entourage puisse lire ceci, est gênant ? J'ai peur que cela devienne un handicap...
Je n'aime pas être Nue. Pas devant Eux en tout cas.
Amicalement.
Ta créatrice.