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Tomber en Amour de Zazie...
Est-ce que tu m'aimes tant que ça, pour vouloir faire de moi, autant de femmes à la fois ?

Chaque fois qu'on oublie,un jour on se souvient.
Chaque fois qu'on se lâche, un jour on se retient.
Comme quoi on ferait mieux de prendre la vie comme elle vient.
Ça fait mal et ça fait rien.

Ça n'est pas pour celle que tu embrasses, pas pour ça que je pleure. Si c'est c'que tu crois, tu t'es trompé...

Cyber, On est cyber et si bien.
Super, Toutes ces machines dans nos mains.

Est-ce que c'est pour ces fleurs du mal que ton cœur s'emballe ? Je les arracherais bien toutes ces belles plantes de tes mains.

Je m'en vais le crier sur les toits : Je t'aime.
Même si ce n'est pas sûr que toi, tu m'aimes.
Moi je suis fou de toi... Pourquoi tu te fous de moi ?

C'est trop petit un corps pour c'que j'ai à l'intérieur..
Je me suis cognée le cœur. J'ai crié tout c'que j'ai pu.
Personne n'est venu...

Dis-moi que tout va bien, au creux de l'oreille, que je puisse enfin trouver le sommeil.
Berce-moi d'illusions, de rêves de môme : "Quand on sera grand, ils seront gentils les hommes".
Dis-moi que j'ai le temps de trouver l'amour, avant que l'amour ne soit plus qu'un rêve d'avant
Raconte-moi des histoires que je fasse semblant de croire
Que j'ai la vie devant moi...

1, 2, 3 Soleil, je retourne à l'Enfance..
Que personne ne me réveille...

Si j'étais moi, Ni les pages à écrire, Ni de trouver les mots pour le dire, Ne me feraient peur.

Nos mots...
On n'écrit pas sur ce qu'on aime, sur ce qui ne pose pas problème... Voilà pourquoi, je n'écris pas sur Toi. Rassure-toi

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Fuir

Je me suis perdue dans tout ce bonheur,et les derniers posts que j'ai fait non pas été du tout descriptifs, ne me ressemblant aucunement, et m'énervant plus qu'autre chose quand je les relis. J'ai même failli appuyer sur le bouton " Supprimer"

J'ai souvent eu des périodes ainsi, où je ne supportais plus aucun de mes mots. Le pilote automatique pour écrire, c'est pas ce qu'il y a de mieux. Et je m'ennuie en relisant mes propres mots.

Comme le disait une certain critique que j'ai eu il y a quelques jours " Un post de deux lignes tous les jours montrant une très grand imagination... A vous de voir..." Et je ne me souviens absolument pas quand je me suis inscrite à cet annu-blog. Je n'arrive absolument pas à définir quand j'ai fais cela. Et pourtant... C'est bien de moi qu'on parle.

A l'intérieur de moi ? Au fond ? Tu veux dire, qu'est ce qui y'a au fond de Moi ? En ce moment ? Je ne sais pas plus que toi. Je ne réfléchis plus vraiment car j'ai compris que cela me bouffait le moral.

Tout ce que je sais, c'est que je suis perpétuellement en colère, ou alors énervée, enfin, je ne suis pas très calme.

A l'intérieur, cela bouillonne de colère. Et je ne sais pas pourquoi.

Emportée par mes sentiments, totalement submergée par ce que je ressens.

Dimanche, mes deux soeurs et mon frère réunies. Cela m'énerve. J'ai souffert trois ans de faire semblant de ne plus avoir de frère et d'un coup, on réintègre tout le monde, on se sourit, on se serre la main et on continue la vie comme ça. Pour le plaisir. " C'est la famille Marie. "

Et ma mère, qui court. Après qui ? Après quoi ? Qui me reproche le moindre truc, qui se mets en colère parce que mes soeurs et ses propres soeurs l'exaspèrent. C'est de ma faute à moi peut-être ? Alors je suis grinçante, limite méchante. Je la titille sur la fac d'histoire qu'elle ne veut ABSOLUMENT pas que j'intègre. Elle dit des mots qu'elle regrette, elle se fâche, moi je m'énerve, en ayant l'impression que mon avenir dépend de sa volonté. Et je serais bien capable d'aller en Fac d'Histoire rien que pour montrer que je fais ce que j'ai toujours eu envie de faire.. Prof' d'Histoire. Et que ce n'est pas parce que je réussis que je ne peux pas assouvir ma passion. ( Même si j'avoue que Science Po', c'est alléchant.. ) Cela fait plus d'un an que la Fac d'Histoire est dans ma tête et plus d'un an que ma mère "crise" et que les crises deviennent de plus en plus violentes plus le temps passe. Ce soir, elle aurait été capable de pleurer... Et cela m'agace ce chantage.

Ce chantage parce qu'elle n'a pas su faire les études de... Des études en gros. C'est ces femmes de 1946 qui ne sont pas nées dans la génération pour faire Mai 68. Trop prêt de la guerre, mais déjà dans le changement. Ma mère s'est arrêtée en Première et rien que cela, c'était énorme à son âge. Année du premier vote de la femme français, ma mère est le reflet même de cette modernité qui reste dans la tradition. Recevoir le copain de sa fille avant le mariage, pour elle, c'était impossible. Jusqu'à il y a 15 jours. Prendre la pilule, recevoir des amis chez moi, tout cela est impossible avec ma mère. Comme le dialogue. On ne discute pas.

Elle a donné sa vie à ses maris, qui ont divorcés.
Elle a donné sa vie à ses enfants, qui eux, ne peuvent divorcés...
Elle a donné sa vie aux Autres et lorsqu'elle s'occupe enfin d'Elle, elle culpabilise. (Et c'est la première semaine de vacances qu'elle se prends seule en 2005,10 ans après le divorce... Et encore elle veut annuler parce que ma soeur accouche dans cette période... )
Ma mère, c'est le paradoxe entre la confidente prête à tout pour vous et la Morale glacée des années 30.

Elle est maniaque, chiante à souhaits, vous répète 100 fois la même chose jusqu'à ce que cette chose soit faite, fouille dans mes affaires, cire mes chaussures tous les matins ( et me mets en retard... mais bon on répond aux critères " Être toujours nickel pour montrer quelle bonne mère de famille elle est" ), repasse mon linge et quand je veux le faire, je me fais "gentiment" remercier par un" Tu ne sais rien faire! ", et quand je ne propose pas de le faire, je me fais "gentiment" prier par un " Marie si tu bougeais tes fesses ?". Le paradoxe.

Cela fait dix ans que je suis psychologue. Pour ma propre mère. Je suis la seule à l'écouter sur tous ses tracas. Elle est négative au plus haut point. Elle est incapable de voir le positif de quelque chose. Elle est toujours obligée de me dire " Oui mais moi, c'est pire..." et elle repart sur un descriptif total de la situation : boulot, famille, études, courses, voisinage. Tout y passe, tout est scruté, mémorisé, numéroté, pour que le jour venu elle me sorte " Tu te souviens du 23 décembre 1999 ??? Quand X m'a sorti... " Déconcertant.

Et de l'autre côté, dès qu'une de mes soeurs appele, elle enfile son pantalon et court chez elle. Hallucinant.

Je n'arrive toujours pas à la cerner. Je sais que mon syndrome de l'infirmière ( Le fait que je veuille m'occuper de tout le monde sans penser à moi) vient d'Elle. Elle m'a transmis cela.

Alors oui, souvent, comme en ce moment, je boue de l'intérieur. Quand elle est en pleine crise de paranoïa, que pour elle, tout va mal, et que de mon côté, je suis incapable de voir les côtés positifs de ma vie. Alors j'explose. Je ne la supporte plus.

Quand je vais chez mon père, je me repose. Je fais des batailles de chaussettes, je me couche à 3h du mat, je sors quand je veux... Je fais ma vie et mon père me fait confiance. Et le pire de tout c'est que je sais que, elle, elle est morte de trouille que je veuille ne pas revenir...

Quand je lance ma plume, et que je lance mes doigts, voilà donc ce que dit mon esprit.. Je ne pensais pas que c'était ma mère qui me préoccupait.

Et pourtant, on se ressemble tellement.

Vendu à Broutille, le Jeudi 23 Décembre 2004, 22:18 dans le coeur "Journal Intime".
Tomber Amoureux