Trop gentille. Tiens, c'est marrant. Moi aussi on me disait ça avant. Et le pire, c'est que je n'y croyais pas. Je les regardais avec des yeux ronds, avec l'air de celle qui ne comprennait pas, et je leur disait quelque chose du genre " Non, je ne suis pas trop gentille. Je ne suis pas Mère Thérésa non plus. Mais j'aime pas voir les gens à qui je tiens avoir mal. Alors j'essaye d'être là, pour eux, quand ça va pas fort. "
Et ils ne disait rien. Sûrement parce qu'à ce moment là, ces certaines personnes ne tenaient déjà plus beaucoup à moi. Elles étaient à la fin de la pellicule de vie qu'elles partagaient avec moi. Elles étaient contentes d'avoir quelqu'un à qui parler. Elles déballaient leurs sentiments, leurs bouts d'histoires auxquels je ne comprenais rien. Et puis elles repartaient. Moi je n'avais rien compris, mais j'avais l'impression d'avoir aider. Tu parles, elles auraient pu parler à leur écran d'ordinateur, ces personnes, ça aurait eu le même effet.

Combien de conneries on m'a sorti. Le même genre qu'à toi, au fond.
Rien n'a changé, on se reverra, je t'adore.

Tout ça pour dire, que oui, je crois te comprendre un peu. Parce que cet écrit c'était un peu moi, il y a quelques mois. Et puis j'ai arrêté de vouloir rattraper des gens qui m'ont qu'une envie, c'est de s'enfuir. J'ai laissé certaines avec leur hypocrisie à deux balles, leurs malheurs qui valent bien plus que tous ceux des autres et tout le reste. Et à côté j'ai découvert bien plus. D'autres personnes qui m'ont étonné bien plus que je n'aurais pensé.

Alors voilà, courage.

Cocktail

[j'espère que je ne suis pas complétement à la masse et que j'ai compris le fond de ce post.
Et puis sinon, tanpis, je passerais pour une folle. Ce n'est qu'une fois parmi d'autres !]

Tu as totalement compris le sens de ce post. Et ton commentaire m'a redonner confiance en moi. Merci beaucoup. Je me dis que cela n'arrive pas qu'à moi e genre de chsoes..

Oui, on m'appelait Mère Thérésa à u moment ;) lol

Gros bizoux la belle :)

Je connais aussi cela... ce sentiment d'avoir été trop gentil, d'avoir cherché à tout prix à récupérer le soupçon d' "Eux", de ce qui a été nos amis, dans ce "Ceux-là" qu'ils sont devenus, des inconnus qu'on a connus... Et ça fait mal.

J'ai aimé lire cet article, si juste.
Au fait, merci, Broutille, pour tes deux commentaires, à la fois jolis, simples, très très justes, sur mon blog. Ils m'ont touchée.

Mais ce qu'il faut, pour la Petite Fille, c'est qu'elle devienne forte. Bien sûr, il est facile de dire qu'il faut se relever après être tombé, mais... comment dire? Un jour ou l'autre, on cesse d'user son temps et son coeur sur les piques des autres.
Je sais que c'est douloureux de souffrir, surtout lorsque l'on sent que les autres s'éloignent, et qu'eux-même ne savent pas trop pourquoi. Parce qu'ils ont peur, d'affronter leur vérité, parce qu'ils ont peur, de savoir vraiment ce que c'est, que la vie, que ressentir, que dire. Alors, ils fuient.

Il faut être fort face à ça. Et c'est pas facile.
Mais t'inquiète pas. Ca viendra.

Bizzz à toi, Broutille

Du moins, j'essaye de ne pas tous les perdre.. Pace que il y en a certains pour qui je sais que ça sera très dur de me séparer d'eux.

Merci pour ce zoli petit commentaires :)

Bizoux