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Tomber en Amour de Zazie...
Est-ce que tu m'aimes tant que ça, pour vouloir faire de moi, autant de femmes à la fois ?

Chaque fois qu'on oublie,un jour on se souvient.
Chaque fois qu'on se lâche, un jour on se retient.
Comme quoi on ferait mieux de prendre la vie comme elle vient.
Ça fait mal et ça fait rien.

Ça n'est pas pour celle que tu embrasses, pas pour ça que je pleure. Si c'est c'que tu crois, tu t'es trompé...

Cyber, On est cyber et si bien.
Super, Toutes ces machines dans nos mains.

Est-ce que c'est pour ces fleurs du mal que ton cœur s'emballe ? Je les arracherais bien toutes ces belles plantes de tes mains.

Je m'en vais le crier sur les toits : Je t'aime.
Même si ce n'est pas sûr que toi, tu m'aimes.
Moi je suis fou de toi... Pourquoi tu te fous de moi ?

C'est trop petit un corps pour c'que j'ai à l'intérieur..
Je me suis cognée le cœur. J'ai crié tout c'que j'ai pu.
Personne n'est venu...

Dis-moi que tout va bien, au creux de l'oreille, que je puisse enfin trouver le sommeil.
Berce-moi d'illusions, de rêves de môme : "Quand on sera grand, ils seront gentils les hommes".
Dis-moi que j'ai le temps de trouver l'amour, avant que l'amour ne soit plus qu'un rêve d'avant
Raconte-moi des histoires que je fasse semblant de croire
Que j'ai la vie devant moi...

1, 2, 3 Soleil, je retourne à l'Enfance..
Que personne ne me réveille...

Si j'étais moi, Ni les pages à écrire, Ni de trouver les mots pour le dire, Ne me feraient peur.

Nos mots...
On n'écrit pas sur ce qu'on aime, sur ce qui ne pose pas problème... Voilà pourquoi, je n'écris pas sur Toi. Rassure-toi

-
Avoir les couilles de le dire, de le faire.
Je pourrais longuemment disserter sur le bonheur que j'ai eu ce week-end.

Je pourrais montrer un tableau idylique du couple qui s'aime, des amis présents, du temps sec et froid, du romantisme, de l'union des chairs, des milliers de caresses, baisers et autres papouilles. Mais je n'ai pas envie. Du moins j'en ressens pas la nécessité.

Vous dire que mes amis m'ont étonnée, que  est décidément exquis, que ma mère m'a encore plus surprise que n'importe qui, n'appartient qu'à moi et moi seule.

Je ne ressens pas ce besoin de décrire, de dire, mes bonheurs, je ne sais absolument pas pourquoi.

Mon seul problème actuel, ou plutôt mes seuls problèmes actuels, sont : ce qui m'a échappé pendant un moment intime, un mot que je ne voulais pas m'avouer, mais que j'ai avoué à lui, et puis le fait que ma mère ne veuille plus que j'aille à Paris.

Je me sens bien. Ni sans être le centre du Monde, ni sans être exclue. Je vis avec et sans. Je vis sans essayer mais en tentant ma chance. Je vis simplement, laissant couler les larmes, laissant briller les sourires, laissant échapper des soupirs, laissant entrevoir mon bonheur.

Et puis, il y a cette image qui ne s'efface pas de ma mémoire. Comme si mon appareil photo intérieur l'avait fixé. Il y a cette image de simple bonheur. De simple vie. Je monte au foyer, cela se bouscule dans les couloirs. Maxime  me prend par la taille et   me porte par les pieds, ils me balancent et je ris, ils sont heureux de me prendre pour une gosse, et moi je ris, je suis écroulée. Il y a le visage de Lucas.... Ce si beau visage.... De gamin enchanté de jouer un tour... Le visage de Lucas...
Je ferme les yeux et la photo a déjà disparue.

Il y a ces milliers de photos, ces milliers d'images qui se bousculent. Pas envie de développer, mais envie de conserver. Ces milliers de souvenirs, en un jour, un mois, une année, qui se précipitent à mes yeux dès que je mets à m'évader de ma réalité. Il y a ces rires que je vois tournoyer, il y a ces larmes que je vois tomber, ces envies que je ressens, ces odeurs qui me reviennent, ces touchers indéscritibles. Comme des milliers de sensations, des milliers de pixels plein de couleur, ces milliers de douceur, mais aussi ces couleurs noires, folles, anxieuses, mortuaires...
J'ai envie de les toucher, de les revivre, de les voir se mettre en action, mais finalement, ce ne sont que des images. Que des images impalpables, ce sont juste des images, qui me fuient dans ma propre tête. Inssaisisable. Ce ne sont que des images....

Et puis, il y a cette conversation qui vient frapper à la porte de mes angoisses. Cette conversation sur l'Homme. Ma première conversation philosophique avec quelqu'un que je... Qui est important pour moi. Assis côte à côte, réflechissant sur notre existence, notre destin, sur l'Existence et le Destin. Oui, j'ai aimé, j'aime parler avec lui de choses tellement impalpables dans mon esprit, de pensées que je ne pourrais jamais parler avec une simple personne. Confier mes angoisses les plus profondes, mais les plus singulières, l'entendre dire qu'il a les mêmes, parler de ce rêve sur les camps de concentration, m'entendre lui dire que je me brise le crâne contre le mur à chaque fois que je prends ma douche. Le voir me regarder simplement et me dire qu'il comprend. Il comprend...

Pleurer pendant l'Amour et puis avouer... Se vider de tous ce qui fait votre malaise.. Avouer enfin ce qui ne va pas, et puis, le voir sourire, et.. Être mal... Pour Vous.

Alors, oui, je ne raconterais rien, mais, cela ne veut pas dire que je n'ai rien à dire...

Juste que les mots sont impossibles à mettre sur les images.


Vendu à Broutille, le Lundi 13 Décembre 2004, 22:31 dans le coeur "Journal Intime".
Tomber Amoureux



Coup(s) de foudre :

  Feu
Feu
14-12-04
à 19:39

J'aime bien les gens heureux....
:)
Tomber Amoureux